L’année étant découpée en Fêtes religieuses et civiles, nombreuses sont les chansons qui s’y rapportent. : chansons de Mai, à l’occasion du retour du Printemps, chantées de porte en porte (C1, C8, C16, D6, D14). Chant de Noêl (C5) ; chant de la louée des valets, pour la Saint-Martin le 11 Novembre (D7) ; l’Adieu à la Vogue, chantée en groupe pour "l’enterrement" de la Vogue (D10) ; ou encore ce chant de Carnaval, suivi d’une "scie" reprise en choeur pour le repas : "Donne-moi donc une part de pâté !" (D12, D13).
Les chants humoristiques en dialecte tiennent une bonne part dans la tradition locale. Ainsi les chansons de mensonges où le fantastique intervient (C9, C13), les chansons énumératives et leurs jeux de maîtrise du langage (C2, D9). On rencontre aussi tous ces maris trompés, ces curés galants, et ces bourgeois remis en place par les malicieuses paysannes, qui peuplent l’univers du chant populaire (C3, C6, C10, C15, D1, D3). Certains chants sont plus précisément gaillards, même lorsqu’il s’agit d’une parodie de chanson enfantine (D4, D8).
Certains chants sont plus spécifiques du canton de Rive de Gier. Il s’agit de petites histoires locales, telles ces rivalités entre les villages de Chagnon, Tarévieux et la Cula (D5), la chanson des forgerons sans doute composée par le curé Touzot de Saint-Martin (D11), ou encore cette histoire de St Michel et de St Joseph qui donnent une raclée au Diable (C14).
Les rondes sont d’anciennes danses, dont les thèmes sont très répandus : La Marion, la fille à la fontaine, l’avoine se retrouvent partout (C4, C7, C12). Les chansons enfantines résonnent aujourd’hui encore dans les cours de récréation (C11, D2).
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