Sonidos
de Colombia y Venezuela
AA’in est une rencontre entre les musiques de deux terres voisines : le Vénézuéla et la Colombie. Deux pays aux histoires entremêlées mais aux identités pourtant bien distinctes. AA'IN signifie "âme" dans la langue indigène wayuu – un peuple dont le territoire ancestral chevauche justement les deux pays. Rebecca Roger, chanteuse et musicologue vénézuélienne, Sergio Laguado, guitariste colombien et Manuel Alejandro Sánchez, multi-instrumentiste vénézuélien, révèlent à travers leur musique ce que leurs cultures ont en commun. AA'IN puise dans les très riches traditions de leurs pays respectifs – dans les joropos, que l’on trouve dans los Llanos, ces plaines où le bétail ne respecte pas les frontières, mais aussi dans les rythmes afro-venézueliens, la cumbia – et les mélodies moins traditionnelles empruntées à l’héritage plus pan-latin du flamenco ou du jazz. Des grandes pointures du répertoire vénézuélien tels que Jorge Glem et Manuel Rangel ont accompagné le trio pour la tournée de lancement du premier album.
Rebecca Roger : Chant, percussions, zapateao'
flamenco / Sergio Laguado : Guitare, chœurs / Manuel Alejandro Sánchez :
Contrebasse, cuatro, chœurs
Soul di Sicilia
Une voix haut perchée qui grimpe au ciel, une guitare qui dessine de curieuses arabesques, une rythmique qui arrime les mélodies à la terre… Bienvenue à Crimi, drôle de combo imaginé par Julien Lesuisse, musicien bien connu des musiques obliques (Mazalda, la Squadra Zeus). L’idée directrice : réinvestir le terroir de la chanson populaire sicilienne, déplier des airs sans âge pour mieux réinventer un répertoire original. Crimi, c’est aussi une histoire personnelle, celle d’un gamin ayant grandi à Lyon, dont la grand-mère sicilienne fredonnait des airs immémoriaux. Dans cette île, l’occupation quatre siècles durant par les Arabes a laissé des traces. C’est ce sillon que le saxophoniste-chanteur fertilise dans cette formule qu’il aime baptiser soul de Sicile. Le cap à suivre : une certaine idée du groove qui suinte, à la manière des productions du raï poreux ou du funk poisseux de La Nouvelle Orléans, sans gommer les passages moins pied au plancher, plus mélancoliques.
Julien Lesuisse : Chant, Saxophone, Ewi / Cyril Moulas : Guitare / Brice Berrerd : Basse / Bruno Duval : Batterie / Julien Lamaze : Son
ISHTAR, c'est la rencontre de Maëlle Duchemin et Maëlle Coulange, deux musiciennes passionnées par les musiques traditionnelles. Ensemble, elles tissent de leurs cordes un univers poétique où se mêlent des compositions instrumentales, des improvisations et des chants puisés dans le creuset des musiques modales de Méditerranée. Leur musique est un dialogue suspendu entre la harpe, le oud, le saz et le rabâb, auxquels s’entremêlent leurs voix en grec, en turc, en bulgare ou en persan. Leur quête de beauté et d’harmonie s’affirme dans les détails ciselés de leurs arrangements, qui mettent en valeur l’essence des traditions musicales qu’elles traversent tout en y insufflant leur propre créativité.
Maëlle Duchemin : harpe, chant
/ Maëlle Coulange : oud, saz, cistre, rabab afghan, chant
A cela s’ajoutent un accompagnement régulier pour de la mise en réseau avec les professionnels du secteur, l’orientation vers des demandes de financement, l’accès aux ressources sonores du CMTRA, un lien facilité avec des chercheur.se.s en ethnomusicologie .
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