Le père Julon à l’accordéon

LE PÈRE JULON à L’ACCORDÉON

" Le père Julon se nommait en fait Sylvain Pascal. Il est mort en 1987 par là, il habitait alors à Villebois-les-pins, à la limite de la Drôme et des Hautes-Alpes, et il jouait de l’accordéon diatonique dans les bals. Son répertoire, c’était des valses, des mazurkas, polkas, escotichas, farandole, quadrille, guibaude, des rigodons et des marches polonaises, car il avait passé deux ans à Varsovie, Pologne, en 1919-1920.
La Guibaude est une danse assez particulière : on pourrait la rapprocher de la Correnta des vallées occitanes d’Italie. Julon allait encore jouer à l’auberge peu avant sa mort, il jouait pour le plaisir, pas pour faire danser, il avait près de 90 ans. Il jouait pour le plaisir." Michel Fabre
Puisse ce recueil n’être pas qu’un document destiné au sommeil des archives mais la semence messagère de vie, qui fera fleurir demain de nouvelles paroles, de nouveaux chants pour dire qu’il y a encore une façon de vivre, au présent, dans ce pays