L’origine du projet

À l’origine du projet, l’idée exaltante de croire qu’il y a quelque chose à " découvrir ", au sens étymologique du terme, au-delà de l’image d’une station de ski emblématique des montagnes françaises : Val d’Isère. Alors un pari s’engage et les premiers pas sont faits pour un dialogue entre la CCAS et le CMTRA, plutôt hésitants ces premiers pas Comment aller à la rencontre d’une autre culture, d’une population, d’une nature différentes, quand on vient s’adonner aus joies de la glisse ? Le propos d’une telle action culturelle vise à interroger notre activité, sachant que les centres de vacances ont pour vocation de jouer un rôle au sein de l’économie sociale du paysage savoyard. La relation économique n’est pas exclusive, et les mentalités sont aussi en butte aux stéréotypes.

Peut-on imaginer franchir la ligne de démarcation qui sépare nettement le touriste de l’habitant à l’année ? Les péripéties et les incompréhensions dont sont faites les relations humaines, nous emmènent sur l’autre versant à défaut d’autre côté du miroir.

Bon ! Nous poursuivons à Tignes le " parcours-découverte ". L’histoire du barrage est là, obsédante, incontournable. Tignes c’est la contradiction suprême pour l’entreprise menée ici. A-t-on construit un barrage il y a presque 50 ans en recouvrant le village qui vivait heureux au creux des montagnes sublimes, pour maintenent venir prendre la mesure de la perte ?

La réussite de l’entreprise ne tient pas à la prise de position polémique, mais peut-être à l’envie d’en parler, et d’en parler autrement avec d’autres. Avec les témoins et avec leur mémoire, avec les travailleurs d’EDF-GDF, qui n’ont pas simplement des certitudes en la matière.
En tous cas, la Caisse Centrale des Activités Sociales des personnels des Industries électrique et gazière (CCAS) participe à la culture d’entreprise en permettant aux salariés de prendre en compte le passé des industries et aussi en leur proposant des pistes de réþexion pour l’avenir.

L’Action Culturelle de la CCAS