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La soie et ses origines

La soie...
Dans la mémoire collective des gens d’Ardèche, des Cévennes, les chansons traditionnelles rythmaient les différents travaux liés à la soie. Durant deux à trois mois d’été, toute l’activité se cristallisait autour de cet élevage miraculeux.
Voici quelques-uns de ces "chants de la soie", accompagnés de témoignages chaleureux, de souvenirs. Voici des chansons de magnaneries et d’ateliers, interprétées par ces ardéchoises qui élevèrent les vers-à-soie ou travaillèrent dans les filatures.
Toute une atmosphère resurgit, qui a la couleur tendre des premières feuilles de mûriers, et l’éternelle jeunesse du vieux pays...

Le chemin de la soie est parcouru de chansons. Si aucun répertoire particulier ne nous reste du passage saisonnier des jeunes "magnaudaires" qui animaient de leurs appels et de leurs refrains la cueillette de la feuille de mûrier, les ouvrières des usines de soie ont, par contre, gardé en mémoire quantité de chansons attachées à cette période d’activité de leur jeunesse. Les filatures et les moulinages étaient sutout un univers de femmes et de jeunes filles où les chansons d’amour avaient la préférence. Avec elles s’égrenaient indifféremment, au gré de l’inspiration, refrains à danser et chansons patriotiques, chansons anciennes ou chansons à la mode...
Toute l’Ardèche, tout le Gard, toute la Cévenne connurent la soie et ses travaux. Combien de souvenirs d’enfance sont-ils liés aux vers à soie, à la "feuille", aux veillées de décoconage, aux chansons des ouvrières ?

Les origines
"Je ne rechercherai ici les causes et le temps de l’introduction des meuriers en ce Royaume plus avant, que du règne de Charles huitième. Au voyage que ce roy fit au Royaume de Naples, l’an 1494, quelques gentils-hommes de sa suite, y ayant remarqué la richesse de la soye, à leur retour chez eux apportèrent l’affection de pourvoir leurs maisons de telles commodités. Après être finies les guerres d’Italie, envoyèrent à Naples quérir du plant de meuriers qu’ils logèrent en Provence, le peu de distance qu’il y a des climats d’un pays à l’autre facilitant l’entreprise. Aucuns disent que ce fut en l’extrémité de telle province, enclavée dans celle du Dauphiné, où premièrement les meuriers abordèrent, marquant même Alan, près du Montélimar, qui en fut alors pourvu par le moyen de son seigneur, qui avait accompagné le Roy en son voyage : comme les vieux gros meuriers blancs qu’on y voit encore aujourd’hui en donnent quelque témoignage.
Or, soit là ou ailleurs, c’est chose assurée qu’en divers endroits de la Provence, du Languedoc, du Dauphiné, de la principauté d’Orange et surtout du Comté de Venessain et Archevesché d’Avignon (pour le grand commerce qu’ils ont avec les italiens) les meuriers et leur service y sont à présent très bien connus. Là aussi avec beaucoup de lustre apparaissent des manufactures de la soie ; et de jour à l’autre croît l’affection de planter des meuriers pour la commodité expérimentée qui en revient... Là où croist la vigne, là peut venir la soye".
Olivier de Serres (1539-1619), seigneur du Pradel en Vivarais, et huguenot, fut l’un des tout premiers agronomes de France. Grâce à l’appui de Henry IV, son ouvrage Le Théâtre d’agriculture et mesnage des champs fut publié le 1er Juillet 1600.



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