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Lyon la Nubienne
Festival d'Aïci d'Aïlai

Entretien avec Jean Gomis, chanteur de Meï Teï Shô, à propos de la création Sandaleya CMTRA : Jean Gomis, tu es chanteur du groupe lyonnais Meï Teï Shô. Dans quelques jours, vous allez réaliser une création commune avec le groupe nubien Ganoub. Quelle est l'histoire de cette rencontre ? Comment est né ce projet ?

Jean Gomis : La rencontre s'est faite au centre culturel Égyptien où j'ai eu la chance de découvrir leur musique en live.

Ensuite j'ai eu l'occasion de chanter avec eux, puis nous avons invité leur percussionniste et un saxophoniste égyptien à venir jouer avec nous à la Guinguette Pirate, à Paris. Ça c'était très bien passé et je pense que ça a marqué un peu les esprits. Puis, naturellement, la personne qui s'occupe d'eux, Ahmed el-Maghrabi a proposé qu'on fasse quelque chose ensemble, une rencontre qui donnerait lieu à une tournée en France et en Égypte.

Ensuite Loïc Kervarrec, notre manager, s'est occupé de mettre en forme le projet. La création va avoir lieu à partir du 20 septembre prochain. On se retrouve tous à Perpignan au Médiator, salle qui est mise à notre disposition pour faire la création sur une quinzaine de jours. Comment avez-vous préparé cette rencontre d'un point de vue artistique et musical ? Est-ce que c'est conçu comme un dialogue entre deux cultures musicales différentes, qui resteraient séparées ou est-ce que vous pensez plutôt donner naissance à quelque chose de nouveau ?

Je crois que le point de départ, ça va plutôt être l'identité de chaque musicien. On ne prétend pas faire une création au nom de Meï Teï Shô ou au nom de Ganoub. Je pense qu'on va tous être là en tant que musiciens qui amènent chacun leurs inëuences.

Le groupe Ganoub est composé de musiciens égyptiens qui portent une autre conception de la musique que la nôtre. Le résultat sera sans doute une fusion, un hybride de musique traditionnelle égyptienne, de musique européenne et de rythmes africains. On ne part pas sur la base de nos morceaux ni sur ceux de Ganoub.

Peut-être qu'à certains moments l'un des deux groupes interviendra sur un morceau existant de l'autre, mais l'idée est plutôt de faire naître quelque chose de nouveau et de commun. On va voir ce qui se passe en jouant ensemble, en faisant des boeufs.

Le cadre est assez souple, peu déÜni et nous pensons que c'est important qu'il reste ouvert. On mise beaucoup sur la spontanéité et le bagage des deux groupes et sur la richesse instrumentale. Le groupe Ganoub est composé de percussions, d'un accordéon, d'une ëûte, d'un chanteur qui joue aussi du oud.

De notre côté, on joue plutôt des instruments électriques. Cela posera d'ailleurs peut être un problème au niveau de l'orchestration. On va voir comment on peut faire se rencontrer tous ces instruments dans une création et faire naître un espace d'expression commun à tous, où chacun puisse s'exprimer à sa juste mesure. Il y a eu récemment une disparition importante dans Ganoub. Mais ça n'a pas remis en cause le projet...

Oui, une disparition importante, celle de Mustapha Abdelaziz, joueur d'arghoul. C'était un grand musicien et quelqu'un qui était dépositaire de la « science du arghoul », qui emmène avec lui tout un savoir qu'il n'a pas eu le temps de léguer. La tournée sera faite à sa mémoire et l'on va faire en sorte que son esprit soit présent à travers notre création. Un jeune joueur d'arghoul va venir avec nous mais je ne l'ai jamais rencontré. Ça sera la surprise! Quel est le devenir de cette création commune et les projets de Meï Teï Shô ?

Pour Meï Teï Shô, c'est simple, on vient de Ünir la tournée de sortie du disque Xam sa bop et le live issu de cette tournée vient de sortir. Pour la création, on sera donc à Perpignan à partir du 20 septembre, pour 15 jours.

Notre première date sera celle du festival d'Aïci d'Aïlaï à la MJC d'Oullins le 5 octobre. Je crois que ça sera la seule date sur la région. Après on commence à tourner un peu en France et en Egypte au mois de novembre, jusqu'à décembre. Au retour du mois en Egypte, nous présenterons une exposition pendant une dizaine de jours, à partir de ce qui aura été fait là-bas, des photos, des bouts de Ülms, des choses sur l'art égyptien, sur la musique nubienne, les instruments...

Ensuite on verra s'il peut sortir de cette expérience un support sonore, un livre... Mais on n'y pense pas trop pour le moment. Propos recueillis par Y.E. Contact

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