Boutique Mon compte
page facebook du CMTRA page twitter du CMTRA page youtube du CMTRA
accueil > nos actions > ressources > lettre d'information n°63 > bonnie kate Adhérer
menu
page facebook du CMTRA page twitter du CMTRA page youtube du CMTRA

Bonnie Kate
L'esprit session










Rencontre avec les membres du groupe Bonnie Kate, « la Charmante Catherine »

Christian Pilémy (guitare), André Piolat (violon), Fanny Logeay (violon) et Mireille Scalone (chant).


CMTRA : Comment s'est créé le groupe Bonnie Kate, et comment avez-vous décidé de faire de la musique irlandaise ?


Christian Pilémy : Le groupe a été créé en 1991-92. À deux dans un premier temps, Didier Romieu et moi, flûte et guitare, puis André nous a rejoints six mois après. Et André connaissait Roger, qui est devenu chanteur de notre groupe... Il est parti en 2004 et a été remplacé au chant par Mireille ; à la même période, Fanny a rejoint le groupe.

Pour ce qui est du choix de la musique irlandaise, ça s'est fait un peu par hasard. Au départ, nous jouions pour nous, puis on nous a demandé, les occasions se sont présentées, alors on a continué.

André Piolat : On s'est mis au trad irlandais pour le plaisir. Christian et Didier jouaient auparavant dans d'autres formations, ils avaient une pratique musicale plus jazz, rock...

Pour ma part, je fais du trad depuis l'âge de 20 ans, quand j'étais en fac.

De quoi se compose votre répertoire ?


Fanny Logeay : En fait on n'a pas un répertoire uniquement irlandais. Nous jouons aussi des morceaux français, bretons, canadiens, québécois...

A.P. : C'est parfois compliqué de connaître la provenance d'une chanson.

Les Irlandais ont tellement voyagé pour se tirer de la misère de leur pays qu'ils se sont dispersés à travers le monde, et on retrouve des racines irlandaises dans pas mal de musiques. Cette musique a plutôt influencé les autres plus qu'elle n'a elle-même été influencée. La musique traditionnelle américaine est directement issue de la musique irlandaise.

C.P. : Ce n'est pas une musique figée, il y a de nombreux échanges qui enrichissent et étoffent le répertoire ; et même les instruments. Par exemple, le banjo est au départ plutôt américain. Ils l'ont ramené et en ont fait un instrument quatre cordes pour l'adapter aux parties de violon et de mandoline.

C'est un échange permanent. Sinon, notre répertoire est, pour la grande majorité, composé de reprises.

On les trouve sur des disques, et on les repique à l'oreille. Parfois on créé des arrangements différents. Il n'est pas toujours possible de rejouer exactement ce qu'on entend : ou c'est trop compliqué, ou nous n'avons pas les bons instruments, alors on s'adapte.

F.L. : Il y a aussi quelques compositions, notamment de Didier. Aux répétitions, chacun arrive avec des morceaux qu'il a appris de quelqu'un d'autre ou d'un disque. Il y a une grande mise en commun, une transmission qui passe par l'oralité.

A.P. : En fait, très rapidement, on s'est constitué un répertoire de 5-6 heures, donc assez important pour tenir plusieurs concerts. Dans ces conditions, des morceaux tombent dans l'oubli, puis on les ressort ; et de nouveaux morceaux apparaissent régulièrement.  On ne sait jamais ce qu'on va jouer exactement.

Quelle est l'actualité du groupe Bonnie Kate ?

C.P. : Nous allons peut-être refaire un disque, c'est un projet qui nous trotte dans la tête depuis quelques temps. Notre dernier disque date de 1996-97 !

A.P. : Pour le moment nous continuons nos concerts. On a quelques dates en septembre, à l'automne. Ensuite des dates en mars : avec la Saint Patrick, le mois de mars est traditionnellement bien rempli.

F.L. : Aujourd'hui on joue pas mal pour des occasions privées, des mariages, des anniversaires, des fêtes d'association, des écoles, des festivals. Dans des événements plus ou moins grands. Parfois on est en haut de l'affiche.... !

Quelle est la place de la danse dans vos concerts ?


A.P. : C'est très important. On essaie d'apprendre les danses au public. En général pour les danses pas trop compliquées, on explique au micro et ça suffit, par exemple pour le cercle circassien.

C'est un peu un test : on voit s'ils connaissent ou pas, s'ils sont à l'aise... Si besoin est on descend de scène et on leur montre. Comment se déroulent vos concerts ?

F.L. : On n'a pas de répertoire pré-établi. Je crois que j'ai vu seulement une fois une liste, pour un concert au Centre culturel de Villeurbanne. On s'adapte déjà en fonction de la composition du groupe. Mais également, et surtout, en fonction du public, selon ce qu'il a envie d'entendre.

C.P. : Soit le public a envie de danser, ou pas tout de suite. Si l'ambiance est plutôt calme et qu'il a envie d'écouter, alors on commence par les chants avec Mireille. Puis on passe à la partie danse. Cela dépend du cadre dans lequel on est demandés. C'est vraiment le strict contraire des concerts où tout est écrit à l'avance. C'est l'esprit session, la musique qui se fait en pub.

Et la tradition pub est très importante en Irlande. C'est un partage. Propos recueillis par P.R.

Contact


Christian Pilémy
04 74 36 24 35 / 06 77 09 90 93
[mireille.scalone@club-internet.fr ->mireille.scalone@club-internet.fr]

Concerts

10 mars 2007 salle des fêtes de Saint Quentin Fallavier (38)
16 mars Salle des fêtes de Chalamont (01)
17 mars Vertical Saloon, Saint Martin Dufrenne (01)

[Retrouvez toutes les dates et lieux des concerts et spectacles en Rhône-Alpes dans l'agenda->rubrique3]


logo CMTRA

46 cours du docteur Jean Damidot
69100 Villeurbanne

communication@cmtra.org
Tél : 04 78 70 81 75

mentions légales

46 cours du docteur Jean Damidot, 69100 Villeurbanne

communication@cmtra.org
Tél : 04 78 70 81 75