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Rémo
Entre bal folk et chanson rock

CMTRA : Comment le projet Rémo est-il né ?

Rémo : Après avoir sillonné les routes de France et quelques dates à l'étranger avec Kaslane (plus de 200 concerts), j'ai donc décidé en janvier 2006 de monter un nouveau projet sous mon prénom. J'avais envie de travailler sur un projet solo depuis très longtemps, mais sans réellement en trouver le courage ! J'ai donc choisi de "passer le gué" en optant pour une formule intermédiaire, sous mon prénom, mais en trio !

Comment avez-vous travaillé l'enregistrement de cet album ?

Là encore, j'ai choisi de travailler tout seul. J'ai proposé des démos presque abouties de mes chansons à mes collègues guitariste et bassiste, ils ont mis leur touche, en fait j'attends d'eux qu'ils s'approprient les morceaux, chacun avec son expérience et sa culture. Nous avons ensuite rôdé ces titres en concert, et les avons enregistrés en septembre-octobre directement chez moi car j'ai installé un petit "home-studio" et nous sommes passés chacun notre tour à la moulinette ! Mixage, création graphique, recherche de subventions, puis recherche d'usine de pressage, et en janvier 2007 nous avions la galette. C'est pratiquement du producteur au consommateur. Dans tout cela le plus dur est pour moi d'endosser tour à tour toutes les casquettes, auteur, compositeur, musicien, chanteur, producteur, "ingénieur" du son studio, tourneur, manager... mais c'est aussi ce qui me passionne, d'être à toutes les étapes de la fabrication.

Les musiciens qui vous suivent dans tous vos concerts ont également participé à l’album ?


Après avoir donné les démos aux musiciens, les titres "vivent" sur scène, et nous les améliorons ensemble. Quelquefois, un titre sonne bien en studio, mais sonne différemment sur scène, il faut parfois réajuster le tir (changement de tempo, tessiture...) et inversement de la scène au studio. Le résultat est donc plus ou moins un travail collectif, certains titres qui sonnent les plus "remplis et complets" nous les avons bien souvent enregistrés à deux, Manou et moi.

Vous utilisez de nombreux instruments (cornemuse, mandole, flûte, accordéon, mandoline, guitare, basse...) auxquels vous venez de rajouter un sampleur. Pourquoi ce choix ?


J'ai, dès le départ de cette aventure "solo", imposé une configuration de scène minimale (seulement deux musiciens sur scène avec moi, Philippe aux guitares et choeurs, et Manou à la basse et choeurs). J'ai aussi voulu intégrer de nouveaux instruments (accordéon), des nouvelles machines et technologies (sampler, boîte à rythme, programmation...). J'aime bien l'idée de mélanger des choses qui ne vont pas forcément ensemble (machines électroniques + instruments traditionnels). Je pense dans l'avenir rajouter d'autres instruments (vielle à roue notamment) et développer plus l'apport de la musique électronique et des machines. Concernant le nombre d'instruments dont je me sert, je préfère utiliser le "vrai" instrument plutôt que, paradoxalement, utiliser une machine qui en reproduirait le son joué par quelqu'un d'autre. Pour la scène, l’idée d’utiliser un sampler s'est vite imposée car il me permet soit de m'enregistrer en live, soit de lancer des samples que j'ai enregistrer au préalable, et donc démultiplier les sonorités et les possibilités. Je sais, les puristes diront : « c'est des machines » d'un autre côté, je n'ai pas envie de tomber dans la traditionnelle formation "bâteau" guitare+basse+batterie d'inspiration musiques traditionnelles comme le faisait très bien les Pogues, les Garçons Bouchers ou la Mano Négra il y a vingt ans. Ça à déjà été fait et très bien fait !

 Vos influences sont multiples, ne pouvez-vous pas vous empêcher d’explorer de nouveaux univers musicaux ?

Là encore j'aime explorer de nouveaux horizons, comme dans les instruments, les machines... je n'ai pas d'apriori concernant tel ou tel style musical, origine, instruments... Nous avons d'ailleurs dans notre répertoire un vieux reel Irlandais avec un rythmique reggae derrière ! La démarche amènera peut-être les Rastas à s'ouvrir à la musique irlandaise et inversement ! Je n'ai aucune frontière et je fonctionne entièrement au coup de coeur.

Propos recueillis par C.E


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