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Printemps musical de Pérouges
Au Fil de la Voix

Le festival de Pérouges poursuit son exploration, "Au fil de la Voix". Cette année, le chant diphonique résonnera à l'église Sainte-Madeleine, illustré à la fois par le maître inventeur Tran Quang Haï, et par la pure innovation des jeunes "Voix Diphoniques". L'occasion d'entretiens diphoniquement croisés... Les Voix Diphoniques,

Entretien avec Cyril Bonnier
CMTRA : L'ensemble vocal "Les voix diphoniques" se produit à Pérouges pour le Printemps Musical. Vos itinéraires de chanteurs s'inscrivent-ils dans les musiques traditionnelles

Cyril Bonnier : Les quatre chanteurs du groupe se connaissent depuis très longtemps : nous avions suivi des enseignements, des stages en commun, et puis nous nous sommes perdus de vue pendant des années. Christian Lemounier avait quant à lui adhéré au projet musical de David Hykes, "Le choeur harmonique", ensemble qui a beaucoup travaillé sur le chant diphonique et la création, il y a 10 ans.

Lorsque David Hykes est retourné aux USA, son groupe a disparu. Nous nous sommes tous retrouvés par hasard voici cinq ans à Vénissieux, pour un concert de chants de Mongolie Tout ça s'est poursuivi chez une amie, pour un " buf " de chant diphonique, ce qui nous a donné l'idée de poursuivre le travail plus sérieusement, et de monter le groupe en mars 1995. CMTRA : Un "buf" de chant diphonique, voilà qui va être difficile à classer parmi les musiques actuelles !

CB : Il y a même un enregistrement mais que nous préférons garder secret. (rires) CMTRA : Quels sont vos parcours de chanteurs professionnels ?

CB : Nous sommes tous issus de conservatoires et écoles de musique : en tant qu'instrumentistes avec des expériences variées en musique symphonique, jazz et musique traditionnelle. Devant le chant diphonique, nous sommes typiquement devant une musique et une technique traditionnelles qui peuvent revendiquer aussi le terme de "musique savante", termes que l'on réserve trop souvent aux musique classiques occidentales. CMTRA : Quelle est la part de création dans votre musique ?

CB : La tradition musicale mongole, qui conserve l'essentiel de la pratique du chant diphonique "d'origine", n'utilise le bourdon que comme un pourvoyeur d'harmoniques, et comme une pédale fixe. Notre travail musical consiste non seulement à utiliser le bourdon de chaque chanteur, "les" bourdons, comme des pédales, des soutiens fixes qui nous rapprochent de toutes les musiques à bourdons indo-européennes. Mais il s'agit aussi de varier ces bourdons, et de varier les rapports harmoniques de chaque chanteur : donc pour une pièce à quatre chanteurs, nous pouvons produire huit lignes mélodiques parfaitement indépendantes et audibles : ce dont nous ne nous privons pas.

Ajoutons que la part d'improvisation est grande dans notre concert, et que les percussions ajoutent aussi une couleur différente. Nous n'avons pas encore fait appel à des compositions extérieures, tout simplement parce que notre technique est très particulière et que peu de compositeurs ont pour l'instant approché notre ensemble. CMTRA : Choisissez vous les lieux de concert en fonction des possibilités acoustiques ?

CB : Bien sûr, et tout particulièrement les églises, à la fois pour leur forte réverbération et pour la spiritualité qu'évoque naturellement notre musique. Ces lieux se prêtent à l'improvisation.

Pour le festival de Pérouges, l'église Sainte-Madeleine possède cette particularité acoustique exceptionnelle. Peut-être chercherons-nous des endroits différents pour trouver les bonnes résonances. Nous serions ravis de partager, s'il le veut bien, un moment de chant diphonique avec Tran Quan Hai, grand spécialiste des techniques vocales du monde.

Tran Quan Hai est un formidable pédagogue, qui fait beaucoup de stages, et surtout il sait expliquer le chant diphonique et sa reproduction, alors que la plupart des chanteurs mongols ne savent pas transmettre leur technique. CMTRA : L'auditeur privilégié d'un ensemble de chants diphoniques n'est-il pas le chanteur lui-même ? Votre musique sonne différemment en fonction du lieu d'écoute, lointain ou rapproché ?

CB : C'est vrai que la notion de plaisir est intense dans notre travail. Plus on réunit de sons fondamentaux ensemble, plus la capacité de résonance de l'harmonique est importante. Cette technique est vécue profondément par chacun parcequ'elle demande beaucoup d'énergie. Dans les églises notamment, on arrive à "noyer" la source sonore, et les gens ont l'impression que les sons fondamentaux proviennent des chanteurs, et que les harmoniques naissent de la pierre, des parois ou des cavités.

On essaye d'"habiter" le lieu complètement, mais très souvent les endroits qui sonnent le mieux ne sont pas les plus spectaculaires. On pourrait fort bien tourner le dos au public, ou chanter dans la porte d'entrée pour une recherche de sonorité exceptionnelle, mais ce ne serait pas très bien reçu par un public venu pour un spectacle. A Pérouges, il n'est pas impossible que nous cherchions le lieu secret auquel personne n'a encore pensé pour faire jaillir les harmoniques ce sera notre surprise. Propos recueillis par E.M. Contact

"Les Voix Diphoniques": Tél : 03 85 43 62 90 ---------- Tran Quang Haï,

Entretien
CMTRA : Haï, vous allez participer au Printemps musical de Pérouges dont le thème comme chaque année sera "la voix". Pouvez-vous brièvement décrire la technique du chant diphonique dont vous êtes l'un des "inventeurs" ?

Tran Quang Haï : C'est une technique vocale qui permet à n'importe qui de produire deux sons simultanément : un son bourdon et une série d'harmoniques, de fréquences supérieures qui constituent une mélodie. En cela, il faut faire la distinction entre ce que j'appelle le "chant diphonique" et ce que d'autres appellent le "chant harmonique".

Parce que pour moi, tout son est harmonique, et sans les harmoniques il n'y a pas de voix. Tandis qu'il y a d'autres types de chants à "résonance" harmonique : c'est-à-dire que lorsqu'on chante, on crée une harmonique, mais on ne donne pas une mélodie. Tandis que le chant diphonique est un chant qui donne une mélodie harmonique, comme chez les Mongols ou les Touvas. CMTRA : On pourrait presque parler là d'une tradition "globale", dans le sens que nous sommes face à une pratique attachée à des aires culturelles, réparties en différents lieux de la planète ?

T.Q.H. : Ce type de chant se rencontre principalement en Sibérie, surtout autour du mont Altaï. Autour de ce mont, on trouve la partie nord-ouest de la Mongolie, le Touva, l'Altaï, la Bachkiri et la Khakassia, des pays qui forment vraiment un noyau de ce que l'on appelle le chant diphonique. C'est donc une technique spécifique dans une région très limitée.

Les moines thibétains qui chantent avec les harmoniques, ne créent pas une mélodie avec les harmoniques, ils créent seulement une note qui correspond à l'harmonique n°10, trois octaves plus une tierce majeure au-dessus du son fondamental. Cette recherche-là demande une concentration pour créer une perception de l'harmonique n°10 au-dessus du son fondamental. Et encore ce ne sont pas tous les moines qui chantent cela, mais seulement le maître de cérémonie soutenu par un choeur, ce qui est encore différent.

D'autre part, on a retrouvé cela chez les femmes Xhosa en Afrique du Sud qui chantent avec des harmoniques intentionnelles, qu'elles créent avec les deux sons fondamentaux et chaque son donne une série de trois harmoniques.

Ainsi, la combinaison de ces deux notes fondamentales à deux hauteurs différentes donne la série de six harmoniques qu'elles combinent pour faire des mélodies. Elles imitent en fait l'arc musical qui existait là-bas et qui est une tradition récente ; c'est l'imitation d'un objet qui existe en utilisant un insecte, le coléoptère avec les ailes qui battent : elles le mettent devant leur bouche et c'est l'aile qui fait la vibration quand elles bougent les lèvres, cela crée des harmoniques. CMTRA : C'est une sorte de guimbarde articulée et vivante ! D'un point de vue historique, quand s'intéresse-t-on pour la première fois à cette technique vocale que l'on appelle aujourd'hui le chant diphonique ?

T.Q.H. : On a dit qu'à la Cour de Charles le Téméraire, déjà, un baladin chantait à deux voix simultanées, la première à la quinte de la seconde. Et l'on signale le phénomène dès 1840 chez des paysans russes. Mais il faut attendre les chercheurs russes en 1934 qui ont enregistré des disques 78 tours de chants diphoniques chez les Touvas, enregistrements qui ont été étudiés par Aksenov. C'est lui qui commença déjà à décrire cette technique-là. Dans certains récits anciens, on disait que l'on entendait en Sibérie pendant le voyage "des gens qui sifflaient tout le temps avec un bourdon", mais là-dessus on ne donne que de très vagues descriptions.

Aksenov a écrit son premier article en 1964. Ensuite les européens se sont intéressés au phénomène de résonance harmonique chez les moines thibétains, notamment le compositeur Stockhausen. A cette époque-là il s'intéressait beaucoup aux mouvements ésotériques, et c'est lui qui a écrit la première oeuvre occidentale en 1968 en y insérant le chant diphonique. Il a montré la voie. C'est le premier compositeur du monde occidental à avoir écrit avec des harmoniques, intentionnellement. CMTRA : Et finalement c'est dans les années 1970 que l'on découvre vraiment cette technique notamment grâce à votre travail. Que pensez-vous maintenant de l'inscription de cette technique dans les musiques contemporaines ?

T.Q.H. : Il y a pas mal de gens maintenant qui l'utilisent. J'avais fait une oeuvre de musique électro-acoustique en 1975, "Vê Nguôn", retour aux sources sur de la musique électro-acoustique, une création dédiée à Monsieur Pierre Scheffer.

En 1975, il y avait un mouvement consacré aux harmoniques, et on a pu voir d'autres compositeurs contemporains comme Herwan-Chotard, un breton qui a écrit une oeuvre "Tambours 89" pour le bicentenaire de la révolution française en 1989, en utilisant des harmoniques, et en invitant un shaman Touva au Parc de la Villette pour chanter des harmoniques. Puis, Nicolas Frize, en 1991 a écrit une oeuvre qui s'appelle "Composition Française", pour laquelle il m'a demandé d'être l'un des quatre solistes, oeuvre représentée à la Basilique Saint-Denis dans le cadre du festival de Saint-Denis. CMTRA : On peut aussi peut-être parler du travail de David Hykes ?

T.Q.H. : C'est grâce à lui , comme chanteur et compositeur qu'a été promu l'intérêt pour le chant diphonique, en réalisant un disque qui a fait fureur : "A l'Ecoute des Vents Solaires", publié par OCORA. C'est le meilleur disque jusqu'à présent, et il a été vendu à presque 50 000 exemplaires. On y entend très bien les harmoniques qui sont organisés à l'instar de la musique médiévale ou grégorienne, et puis surtout cela correspond au mouvement new-age, quelque chose qui donne beaucoup de sérénité et de relaxation. CMTRA : Vous avez une conception très ouverte de l'utilisation que l'on peut en faire, ce qui peut paraître étonnant dans le cadre de ce Musée de l'Homme où nous nous rencontrons. Comment conciliez-vous la rigueur de l'ethnomusicologue attaché aux sources et la vision de l'artiste porté sur les musiques d'aujourd'hui ?

T.Q.H. : J'ai une position tout à fait différente, je fais plutôt des recherches ni dans le sens externe ni dans le sens interne : l'étude externe, c'est l'attitude d'un voyeur pour regarder une tradition, et l'étude interne c'est l'imprégnation d'une tradition pour en faire partie.

Mon travail consiste en une recherche expérimentale introspective. J'écoute le chant diphonique, je travaille et je fais toutes les expérimentations sur moi, comme cela, avec les rayons X (rires), je fais cela sur moi pour pouvoir après décrire et établir une théorie, une explication, une méthode, et essayer de réduire le temps d'apprentissage... C'est pour cela que Marie Rigaud m'a demandé de proposer deux stages pendant le festival de Pérouges, pour pouvoir montrer qu'en très peu de temps, on peut apprendre une technique "soit-disant impossible", mais si vous avez 2 mn, venez apprendre avec moi !

L'intérêt pour le chant diphonique, c'est un intérêt d'aujourd'hui, de nombreuses personnes travaillent sur les harmoniques, mais pas seulement à travers les "chants diphoniques". Beaucoup de gens s'intéressent au double son, à partir de la cornemuse, de la vielle à roue, de la harpe éolienne, du didjeridoo, tous ces instruments, la guimbarde, etc. Tous les phénomènes de sons bourdons+harmoniques se retrouvent maintenant dans la world music. CMTRA : Quelle est votre explication ?

T.Q.H. : C'est un phénomène social et global : dans les années 60 par exemple on a découvert la musique des Andes, mais surtout le boudhisme tibétain, puisque le Dalaï-Lama avait vraiment répandu la religion tibétaine un peu partout dans le monde, et il a reçu le Prix Nobel. Comme les moines enseignent une musique qui donne vraiment une sérénité intérieure, tout l'Occident maintenant se dirige vers le boudhisme, vers le zen. Du coup toute chose qui crée un mouvement favorable pour la diffusion du phénomène harmonique est utilisée.

Ainsi pour le didjeridoo, essentiellement utilisé par les aborigènes d'Australie, depuis 4 ou 5 ans on trouve cet instrument un peu partout aujourd'hui. Les jeunes s'intéressent beaucoup au didjeridoo parce qu'en faisant ce travail de respiration circulaire, avec les harmoniques, on symbolise la création d'un monde, tout cela s'exprime dans la "world music". CMTRA : C'est un mouvement de spiritualité inspiré du boudhisme ?

T.Q.H. : Je crois que lorsque l'on parle de phénomène du chant diphonique, on parle toujours de méditation, de relaxation, très lié à la musicothérapie, à la psychothérapie. Les occidentaux trouvent, à travers la technique du chant diphonique, des techniques de contrôle du souffle, du travail de respiration en rapport avec tout l'enseignement du yoga, du zen. Ainsi des gens qui pratiquent le taï chi travaillent avec moi, des gens qui pratiquent le yoga également. Parce qu'on trouve dans les chants diphoniques que j'ai préconisés, le contrôle du souffle.

Des chanteurs de musiques contemporaines, des acteurs, des comédiens, des politiciens travaillent aussi le chant diphonique parce que tout cela est lié à la voix ! Et la voix est un phénomène extraordinaire qui repose sur deux muqueuses qui créent des sonorités incroyables, et je crois que c'est grâce à cela que pour notre siècle la spiritualité est le sujet phare. C'est aussi le contrôle du corps qui est en jeu parce que l'on doit savoir exactement quel endroit contrôler pour réaliser les harmoniques.

Parce qu'il faut contrôler toutes les harmoniques : chaque note est composée d'une vingtaine de fréquences et il faut exercer une volonté de concentration pour sortir telle ou telle harmonique. Cela correspond exactement à la concentration pratiquée pour le zen. CMTRA : Pour en revenir aux sources de la tradition en Mongolie, cette technique est-elle uniquement un divertissement ou est-elle liée aussi à une spiritualité ?

T.Q.H. : Pour la Mongolie, je crois que j'avais déjà posé la question et les gens m'ont dit que pour eux il s'agit simplement d'imiter les sons de la nature : le vent qui siffle à travers les feuilles, le courant d'eau qui caresse les rochers. Et comme ils surveillent le bétail tout seul, comme les bergers, la nuit pour oublier l'ennui, alors ils entendent tous les bruits de la nature et ils essayent de les reproduire. Mais il y a d'autres hypothèses, ainsi en Mongolie et à Touva, on n'avait pas le droit de siffler.

Je suis allé à Kysyl, la capitale de Touva et je sifflais dans la rue : et les gens m'ont fait "chut, il ne faut pas siffler parce que quand vous sifflez, vous faites venir les esprits". Donc, cela veut dire que les shamans n'ont pas le droit de siffler, que nous n'avons pas le droit de siffler ! Alors pour pouvoir "siffler sans siffler", il faut créer un phénomène qui dise "je fais chanter deux voix mais je ne siffle pas", les shamans utilisent ce truc de "sifflement sans siffler" pour faire le voyage dans le shamanisme, pour voir les esprits.

De même, la guimbarde était un instrument joué uniquement par les shamans parce que c'est donner ce double son qui crée un effet surnaturel. J'ai remarqué que les shamans pratiquent un chant diphonique légèrement différent de la technique pratiquée par les gens non-shamans. CMTRA : Comment se dérouleront les master-class de Pérouges ?

T.Q.H. : On n'a que quelques heures pour apprendre le chant diphonique, donc c'est juste un premier contact avec la technique du son diphonique. Je ne veux pas "enseigner" le chant parce que pour apprendre à chanter il faut bien contrôler les harmoniques, bien contrôler les hauteurs harmoniques.

Donc, si en 2 heures les 20 personnes arrivent à produire le son fondamental plus les effets harmoniques, alors c'est déjà pas mal. Plus tard, si les gens désirent s'y intéresser, il y a le groupe "Les voix Diphoniques" qui enseigne sur place. Je donne toujours des concerts, puisque j'ai à peu près une vingtaine de concerts par an, mais je travaille beaucoup plus sur les stages, 30 à 40 par an, pour transmettre ma technique du chant diphonique. Mais comme les gens commencent à me connaître à travers mes travaux par les congrès, les universités qui s'intéressent beaucoup au phénomène harmonique, et comment on arrive à travailler avec son corps et les effets acoustiques, les analyses spectrales etc., j'ai donc partagé mon temps pour discuter avec les spécialistes des différents pays dans les congrés internationaux et faire aussi des essais expérimentaux avec des hopitaux, ce qui fait que ma carrière de musicien passe maintenant au deuxième plan.

Comme mes jours sont comptés (rires), je consacre plus de temps maintenant à transmettre ce que je sais à la future génération qui me succédera ! * Tran Quang Haï est ethnologue, chercheur au Musée de l'Homme. Président d'honneur du festival Printemps Musical de Pérouges 2000 "Au Fil de la Voix". Propos recueillis par EM. -------- - Vendredi 19/05 au dimanche 4/06 - PÉROUGES (01)

Printemps musical de Pérouges, "Au Fil de la Voix" - Vendredi 19 -

Mac de Pérouges, à 18h00, Avant-propos avec André Ricros, chant et Eric Montbel, cornemuse, Arie Van Beeck, directeur musical de l'orchestre de chambre d'Auvergne. Présentation du programme et du travail d'écriture de Canteloube pour ces chants d'Auvergne - Promenade musicale dans la cité, à 19h00 - Eglise-forteresse, à 21h00, Voix populaires/ voix et tradition auvergnate - Samedi 20/05 -

Mac de Pérouges, à 17h00, Table ronde sur le Tango - Eglise forteresse, à 21h00, Voix populaires et Tango argentin - Dimanche 21/05 -

Au Prieuré de Blyes, à 17h00, Salon de thé et de danse. Bal Tango - Samedi 27/05 -

Mac de Pérouges, à 17h00, Conférence scientifique proposée par le spécialiste du chant diphonique Tran Quang Haï, chercheur au Musée de l'Homme et président d'honneur du 4ème Printemps musical de Pérouges. Initiation à cette technique dans l'église de Pérouges avec l'ensemble "Les Voix Diphoniques" - Promenade musicale et vocale dans la cité, à 19h30 - Eglise-forteresse, à 21h00, concert de l'ensemble "Les Voix Diphoniques", chants traditionnels de Mongolie, compositions et créations. -Dimanche 28/05 -

Mac de Pérouges, de 10h00 à 12h00, Master-class avec Tran Quang Haï - Promenade musicale champêtre, à 13h00, performances Musique-Arts Plastiques et pique-nique musical - Projection du film "Diva", à 19h00, bande-originale du film présentée par Tran Quang Haï. - Jeudi 01/06 -

Au Prieuré de Blyes, à 21h00, Amour et chants yiddish avec l'ensemble Ljube. - Vendredi 2/06 -

Eglise-forteresse, à 21h00, Voix polyphoniques sacrées et chants profanes corses avec l'ensemble A Sei Voci. - Samedi 3/06 et dimanche 4/06 -

Cité médiévale et Église-forteresse, Voix et expressions médiévales, chants de foires et de rues avec le Concert dans l'Oeuf et le Choeur de la Région Bourgogne (Carmina Burana) - buffet médiéval et danses médiévales. Contact

Printemps Musical de Pérouges: Tél : 04 74 61 23 02


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