
Pleins d'énergie sur scène ou en fest-noz, les BZH ont mis dans ce CD plus qu'un simple répertoire de bal. C'est une Bretagne musicale chaleureuse et conviviale qui est restituée dans ce CD, avec de l'émotion dans la version de "La fille de Guipry", un brin d'exotisme pour conclure avec le thème bulgarisant "Dynamo Horo", et surtout le plaisir de chanter, concrétisé par dix chansons sur quinze plages en tout. (A.D.)
Le titre de l'album indique parfaitement les goûts musicaux de ce quatuor musclé amoureux du country dans toutes ses composantes, qui nous gratifie entre autre de deux titres enregistrés en direct au Festival de Montreux, et d'une composition en français, le tout agrémenté d'un grand nombre d'invités. (A.D.)
La musique irlandaise est leur maison. Ils la vivent depuis si longtemps qu'on peut y entrer sans questions, ils en dominent toutes les subtilités ornementales, les styles et les instruments, tant et si bien qu'ils peuvent se permettre des citations d'influences diverses sans ostentation, avec la virtuosité tranquille de la maturité. (A.D.)
Fraîcheur, finesse et invention pour ce duo vocal, accordéonistique, malicieux et féminin. Isabelle Bazin-Véricel et Clôde Seychal-Sanlaville, en trois instrumentaux et trois confettis de chansons, créent leur univers musical propre, entre tradition, composition et improvisation. (A.D.)
Sur scène DJAL révolutionne sereinement le bal folk, en offrant aux danseurs le plaisir de danser ensemble sur des musiques nouvelles des formes chorégraphiques d'horizons traditionnels divers. Sur CD, enregistré en public, ces 8 musiciens nous offrent une pensée musicale cohérente, fruit de 15 ans d'aventure grenobloise partagée, du plaisir évident de jouer ensemble, et un son abouti. Ce disque consacre également la révélation d'un vrai talent de compositeur, avec Daniel Gourdon, qui signe 10 des 17 thèmes.
De ses amours premières, du temps de "Doumka", "Doumka Clarinet Ensemble" a conservé une attirance pour les répertoires traditionnels roumains et macédoniens, mais l'univers musical de ce CD, issu de la rencontre de Hervé Bouchardy, Franck René et Alexis Ciesla, tous trois clarinettistes éclectiques, avec le percussionniste Youval Micenmacher est résolument orienté vers un ethnojazz intimiste et chaleureux, friand de modalité et hommage pur à l'instrument clarinette.
Association nationale rassemblant les passionnés de musiques scandinaves, Connaissance des Musiques Traditionnelles Nordiques a choisi, pour sa troisième production sonore, de nous faire partager un état des lieux des aventures musicales de ses membres. Neuf formations différentes se partagent 22 plages, consacrées aux répertoires traditionnels de danses scandinaves, avec également un conte norvégien dit par Annie Gallay. Comme souvent, ces amateurs inspirés nous proposent un travail musical de qualité professionnelle, fruit de longues années de pratique et d'amour de ces musiques tranquilles en apparence. (A.D.)
Cette irlandaises native de Belfast a une voix. Tantôt puissante et timbrée, tantôt retenue dans l'émotion sensuelle, cette voix nous fait le cadeau de ballades traditionnelles, de seashanties (chants de marins) et de compositions ancrées dans l'héritage irlandais, mais aussi nord-américain. Et le violon de Paul Habourdin, tout en finesse, brode jigs et reels en ponctuations caracolantes. (A.D.)
Gnawa Diffusion est l'archétype de ces nouveaux groupes qui, en puisant allégrement dans les héritages traditionnels, spécialement du côté des musiques gnawa, chaabi, soudanaises, et plus généralement du Maghreb, y mêlent avec bonheur des influences contemporaines venues entre autres du reggae, du raï, du raggamuffin et du rap. Le résultat musical est d'une cohérence chaleureuse, mais si la musique est souvent joyeuse, les propos sont graves, et abordent franchement les questions posées par le déracinement, la violence des systèmes politiques et les injustices qui en découlent. Ces Grenoblois méritent à cent pour cent leur notoriété grandissante. Indispensable.
Itinérance concrétise son rêve d'Europe musicale, et mêle des thèmes de cultures celtes, juives, slaves, à ses propres compositions. Le groupe, qui a choisi l'alliance des sonorités de violon, violoncelle, accordéon et piano, a engendré au fil de ses nombreux concerts un son qui lui est propre, unificateur des différentes sources musicales qui sont les siennes. Ce CD, plein d'énergie et de nuances, alliant force et souplesse, ne peux qu'inciter l'auditeur à découvrir Itinérance sur scène. (A.D.)`
L'association "J'Attendsveille"réunit des passionnés de la danse traditionnelle, et de la musique qui va avec. La chaleur et la convivialité revendiquées transparaissent sans ambiguïté sur les 14 plages du CD, qui déroulent les mélodies de danses irlandaises, anglaises, les bourrées, valses et polkas autres mazurkas interprétées sur un tempo très dansant, en alternant airs traditionnels et compositions convaincantes. (A.D.)
Depuis 1974, date de sa fondation, Le Concert Dans l'Oeuf poursuit son intuition première de mise en rencontre des musiques médiévales et des musiques de tradition vivantes du pourtour méditerranéen, qu'elles soient savantes ou populaires. "JOY" est une étape majeure de leur chemin. Mireille Berrod, Jacqui Détraz, Marie-Pierre Filloux, Iyad Haïmour, Maurice Moncozet, Mick Rochard et Louis Soret nous font le cadeau de leurs grandes expériences musicales respectives au service d'une chaude promenade autour de la Méditerranée, en nous révélant les secrets de filiations insoupçonnées entre les cultures et les siècles.
Léon Peyrat, aujourd'hui disparu, restera un des personnages clé de la transmission/tradition de violon et de chant des répertoires de Corrèze. Tradition plus que vivante, puisqu'il transmet le vieux fond de répertoire, mais aussi ses propres compositions, qu'une oreille, même avertie aurait du mal à déceler, à moins d'être dans la confidence. Ce CD, par sa qualité musicale et la somme de répertoire qu'il recèle, a déjà été honoré de distinctions amplement justifiées par son statut de modèle du genre, et s'il existe, c'est grâce au travail d'enquêtes réalisé, entre autres collecteurs, par deux Lyonnais, Olivier Durif et Christian Oller; qu'ils en soient ici remerciés.
La démarche de Lioub n'est pas strictement mélomane, ces musiciens virtuoses ne jouent pas de la musique yiddish, ils la vivent et la font leur. La clarinette flamboyante de Bruno Sansalone et l'accordéon volubile de Philippe Bourlois illuminent les 16 plages de ce CD, impeccablement soutenues par l'assise de la contrebasse de Jean-Louis Chalard et les percussions d'Alain Chaléard. Et la voix, saisissante de gravité, d'Anna Kupfer habite des textes poignants en yiddish, en judéo-espagnol, en français et en anglais avec un égal bonheur. (A.D.)
Chaleur de l'intimité acoustique pour ce trio qui a imaginé une instrumentation originale, mariant la guitare, les violon et alto, les clarinettes et l'harmonica. Les thèmes traditionnels yiddish, bulgares, roumains côtoient avec élégance une veine rarement explorée dans cette instrumentation, l'univers des valses d'inspiration manouche. Trois moments forts de ce CD, une version très étonnante du célèbre "Gankino Horo"bulgare, teinté de blues par l'harmonica de Jean-Luc Peilhon, "Manouche", du grand Jo Privat, où Yves Perrin nous remémore son bagage de guitariste jazz, et "La Rabouine", modèle de conversation espiègle entre guitare, harmonica et violon. (A.D.)
Dans les deux premiers CD des Orients du Luth, Marc Loopuyt nous invitait à le suivre dans sa quête du 'ud (luth) originel, en compagnie de percussions puis d'instruments mélodiques. Dans ce troisième opus, Marc Loopuyt prend à bras le corps l'instrument dans la richesse vertigineuse de sa solitude. C'est à un CD quasiment totalement consacré à l'improvisation soliste qu'il nous invite. Cette musique de l'instant est toutefois sous-tendue par une exploration des modes maqâm, traits d'union essentiels entre les époques et les cultures de la civilisation du 'ud. Les différents modes proposés convient l'auditeur à pénétrer au coeur de la finesse d'expression de l'instrument, en l'installant insensiblement dans une intimité méditative.
C'est dans la mythologie pré-celtique que Méluz prend argument pour développer un paysage sonore onirique et légendaire peuplé de fées, de gnomes, de lumière et de personnages merveilleux, Merlin, Dame Nature et Méluz. L'instrumentation, organisée autour de l'axe flûtes/claviers, laisse une belle place au chant, sur des tempos médiums propices à la songerie vagabonde et favorables à l'écoute des textes, avec en contraste une rythmique parfois légère, parfois obsessionnelle. (A.D.)
C'est de sa propre expérience de vie que Mohamed Mahdi tire son interprétation de l'héritage du maalouf dont il est le dépositaire depuis son plus jeune âge. Il a consacré son existence à ce répertoire arabo-andalou qui plonge ses racines dans la profondeur de l'histoire du monde arabe, dans la richesse des réinterprétations successives, de la transmission de maître à élève, et dans le respect des règles et la liberté d'expression personnelle. Mohamed Mahdi insiste, quand il parle de sa musique et de la ville ou il l'a apprise, Constantine, sur le caractère d'ouverture et de partage de ce répertoire judéo-arabo-andalou, forgé au cours des siècles par l'échange entre les communautés arabes et juives de Constantine. Magistralement interprété par Mohamed Mahdi, au chant, au 'ud et à la vielle d'amour, ce répertoire est magnifié ici par la prise de son de Pascal Cacouault.
C'est d'une oeuvre qu'il s'agit. Organisé autour du duo d'accordéonistes Stéphane Milleret/Norbert Pignol, Obsession réuni une des plus fines fleurs de la galaxie musicienne grenobloise cultivées par le collectif MusTraDem. Les influences des traditions musicales de l'Est, si elle sont présentes, sont au service d'une écriture autonome et pleine qui se joue des étiquettes, et d'une interprétation sensible et libre. Les compositeurs et arrangeurs prennent le temps de développer, sans autocensure de format commercial ni de démagogie m'a-tu-vu-dans-les mesures-complexes. L'écoute répétée de ce CD, indispensable, laisse deviner le sourire euphorique des interprètes lors de l'enregistrement.
Dans la veine d'un ethnojazz sensible et inventif, Pain d'Epice revendique de multiples sources d'inspirations et va puiser dans les répertoires traditionnels de Bretagne, du Berry, d'Auvergne, d'Ecosse, d'Irlande. Une instrumentation mixant le cistre, le violon, les flûtes et le haubois catalan pour la tradition, aux basses fretless, marimba, saxo, percussions et "bugle de l'an 2000" pour la modernité, emmène l'auditeur/danseur amateur de bal folk vers un répertoire qui, s'il respecte la carrure et le tempo des danses traditionnelles, y instille un swing élégant. (A.D.)
Lauréat du tremplin du Festival "Sur la route de Tullins" 1999, Robert le Diable pourrait renvendiquer la tradition maintenant établie du folk-rock anglo-saxon. Le groupe fonde son énergie sur une section rythmique solide, sur laquelle Joël Bonnet, multi-instrumentiste d'expérience, entraîne ses comparses dans la réinterprétation vigoureuse de chants traditionnels français, sans toutefois s'interdire les ballades, comme en témoigne la belle version d'"Honoré mon enfant". La couleur singulière de l'ensemble tient à l'utilisation d'instruments traditionnels rares, comme la fujara (flûte harmonique slovaque), et la gaïta (cornemuse galicienne). (A.D.)
La vigueur de la musique irlandaise dans son milieu naturel, le pub, émane de cet ensemble à l'instrumentation classique pour le genre. Le but de Skittles semble bien être d'amener l'auditoire à un état de jubilation dynamique et de l'y maintenir. Objectif atteint, avec une surprise, deux textes en français, dont "Étrange Mason", joyeux éloge, en forme de profession de foi, du métissage musical. (A.D.)
Alain Savouret, compositeur contemporain, et Nicolas Périllat, directeur de l'Ecole de Musique et de l'Orchestre d'Harmonie du Grand-Bornand, en Haute-Savoie, laissent leur imagination en roue libre pour peindre un paysage sonore étonnant. Le matériau de base est bien plus large que le simple objet musical communément admis. Sur le prétexte d'une veillée d'hiver en Haute-Savoie, ils mêlent fragments de témoignages parlés, éléments sonores naturels ou culturels propres au pastoralisme (le vent, l'eau qui coule, la trace sonore de différentes activités artisanales, le bruit de la coupe du sciage, les sonnailles de la descente des alpages, les cris d'appel, les chants d'oiseaux, l'angélus...) à des pièces traditionnelles de Haute-Savoie interprétées au violon, au cor des Alpes, et autres flûtes et accordéons. Le résultat est saisissant de force d'évocation sensible. (A.D.)
A l'initiative d'Inter Service Migrant CORUM, ce CD a pour objectif de faire découvrir aux programmateurs le travail musical d'artistes issus de l'immigration et résidents de Rhône-Alpes. Huit artistes ou groupes sont présentés, d'une part a travers des plages musicales, mais aussi grâce à des interviews des musiciens et chanteurs invités à s'exprimer directement sur leur musique. On peut entendre Jiripoca Band, Omar el Maghribi, Aguadulce, Annie Flore, Mingo Fernandez, Aïssi Groupe, Natty et Shams, présents parmi beaucoup d'autres sur le catalogue Images, Spectacles, Musiques du Monde, autre publication d'ISM.
Ce CD, réalisé à la demande de la revue Alpes Magazine par le CMTRA et le CMT PACA rassemble pour la première fois 15 groupes et artistes, présents sur les versants français et italiens de l'Arc Alpin. Il s'en dégage une certitude, l'espace alpin recèle une grande richesse de traditions musicale, féconde de sa diversité et de son unité. L'histoire fait irruption, qui soude les populations de même culture au-delà de la brutalité versatile des frontières. Il est a prévoir une reconnaissance prochaine de cet héritage alpin jusque là ignoré du grand public, et porteur de valeurs musicales incontestables.
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