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Ici souffle le Zéphyr

Entretien avec Brahim M'Sahel, co-fondateur du groupe Zéphyr. CMTRA :Comment Zéphyr est né ?

Au début, en 1992, ça s'appelait Zéphyr percussions. C'était une formation de rencontres de percussions : percussions africaines, orientales, antillaises, cubaines... Ça sonnait bien.

Plutôt que de faire chacun sa couleur dans son coin, on brassait tout ça. Moi j'adore la rencontre entre les gens, entre les différentes cultures.

Enfin, c'est donc à partir de Zéphyr percussions que Zéphyr a démarré, avec mon frère et un ami qui s'appelle Kader. On était trois percussionnistes, puis on a rencontré d'autres musiciens : un bassiste funky, un violon araboandalou, un batteur, un guitariste plutôt flamenco, un saxophone zaïrois style Fela ; j'ai commencé à proposer des textes sur de la musique gnawa...

Chacun apportait sa couleur : le Maghreb, la Méditerranée, l'Afrique...

Et puis, en 2002, on a enregistré un CD, on a même été finalistes dans le cadre des sélections pour le Printemps de Bourges. Du coup pendant deux ans on a beaucoup tourné - et puis ça s'est calmé, chacun a fait sa route.

Puis d'autres musiciens nous ont rejoints - un autre guitariste, un batteur jazz... Et la rencontre avec un musicien comme Bazra ?...

Avec Bazra, c'était un contexte particulier : je l'ai rencontré par mon travail à son arrivée en France, comme demandeur d'asile. On s'est rencontré pendant un défilé de la Biennale de la danse, là j'ai appris qu'il était chef de choeur et que sa femme aussi était musicienne. Et puis en 2003, dans le cadre du Forum « Traces », j'ai animé des ateliers autour de la voix, et on a monté le spectacle « Les 100 voix », on a aussi fait un CD. Bazra n'avait pas ses instruments à ce moment-là, mais il a participé à tout ça. Et puis on a continué à se voir et à travailler ensemble. Je me suis intéressé aux musiques de Mongolie, lui, aux musiques du Maghreb...

On a travaillé les morceaux de Zéphyr ensemble, et aujourd'hui il les chante et les joue avec nous ! D'ailleurs on ne va pas s'arrêter là, on a des projets ensemble, notamment de création, croiser des choses entre ce qu'il est et ce que je suis : continuer la rencontre humaine et musicale. Comment êtes-vous entré dans le monde de la musique ?

J'ai grandi jusqu'à 14 ans au Maroc, dans une famille de musiciens : j'ai des cousins qui jouent dans les mariages, ma tante chante et joue des percussions avec une formation de femmes, j'ai beaucoup appris avec elle, avec ma grand-mère aussi. Et puis quand je suis arrivé en France, je me suis intéressé à d'autres percussions que je ne connaissais pas.

Dans les années 80, j'ai monté une formation de musique traditionnelle, Noujoum, pour jouer dans les mariages, les baptêmes, dans les cafés... Et en même temps on militait aussi en tant que « deuxième génération », on jouait lors des manifestations organisées à cette époque.

Et puis il y a eu aussi l'époque Carte de séjour, avec qui j'ai joué, percussions et chant, pendant un bon moment : grandes tournées, enregistrements, maisons de disques, rencontres avec des « grands »... C'était enrichissant. Quelles sont vos racines marocaines ?

Côté paternel, mes grands-parents sont du Grand Atlas, côté maternel c'est tout en bas, à la porte du désert, le grand Sud. Sinon je suis né à Casa... J'y vais chaque année pour me ressourcer, retrouver des gens, des musiciens.

D'ailleurs avec Zéphyr on y a fait une tournée, en accompagnant une association humanitaire : on a joué à chaque étape du convoi avec des musiciens locaux. La rencontre s'est faite aussi avec la musique, il y avait un concert chaque soir, dans chaque village, c'était fabuleux... Ca, c'est une histoire de Zéphyr. Moi j'adore ce genre de rencontres. C'est ça, Zéphyr : le vent qui est là, qui va, qui vient, qui rencontre, qui se frotte aux gens... Propos recueillis par F.L. Contacts :

06 22 60 13 28

[mshel@numericable.fr->mshel@numericable.fr] / [brahimmsahel@msn.com ->brahimmsahel@msn.com] Concerts :

Novembre 2006 : festival L'été indien,

Andrézieux Bouthéon (42)


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