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Métaphysique des trompes
En savoir plus sur le Cor des Alpes...

Entretien croisé avec Bernadette Genestier, Nicolas Perrillat et Maurice Crouzet CMTRA : Pouvez-vous présenter votre pratique personnelle du cor des Alpes, et comment vous en êtes venus à jouer de cet instrument ?

Maurice Crouzet : C'est par le biais de la fabrication que je suis venu, il y a cinq ans, au Cor des Alpes. Faisant appel à mes souvenirs de menuisier, après quelques essais préparatoires (fabrication de trompettes droites en bois), je me suis risqué à la réalisation d'un "Cor en fa# en bois". J'ai dû fabriquer quelques outils pour pouvoir creuser les deux demi-tubes dans du bois de sapin acheté à Castorama ! Le pavillon en gobelet a été taillé à la gouge et à la râpe dans deux gros blocs de bois collés pour avoir l'épaisseur nécessaire.

J'ai ainsi obtenu un instrument qui à ma grande surprise était une réussite tant du point de vue esthétique, que du point de vue musical. C'est encore l'instrument que je préfère après en avoir fabriqué près d'une dizaine dans différentes tonalités.

Ma formation de trompettiste classique au Conservatoire de Lyon m'a mis à l'aise pour maîtriser les problèmes de sonorité et je me suis joint d'emblée au groupe des "Sonneurs de Chartreuse" (Saint-Laurent du Pont). J'ai créé dans le même temps à Brignais, dans le cadre de l'Association musicale, Le Souffle de la Vallée du Barret, qui regroupe actuellement huit sonneurs. Nous nous consacrons à la promotion de cet instrument trop peu connu dans notre région : démonstrations dans les écoles de musique, émissions de radio, concerts avec l'orchestre ou avec orgue, mais aussi participation à des fêtes à caractère culturel ou folklorique. L'année dernière, les 19 et 20 octobre, nous avons organisé un stage animé par Bernadette Genestier. Le concert de fin de stage a réuni plus de 200 spectateurs dans l'église de Brignais autour des 17 musiciens très motivés. Nicolas Perrillat : Ayant pratiqué le trombone pendant plusieurs années, j'ai souhaité aborder un instrument proche de mes racines montagnardes. Le Cor des Alpes était l'instrument le plus approprié pour débuter avec un avantage technique, puisqu'il demande au musicien la même technique que pour les instruments de la famille des cuivres (respiration, souplesse des lèvres, attaque des notes).

Bernadette Genestier : Je suis corniste (cor d'harmonie), issue d'une formation en conservatoire, où les pratiques « annexes » sont malheureusement laissées libres à chacun. Néanmoins, sensibilisée aux musiques folkloriques par mes origines auvergnates, il n'y avait qu'un petit pas à franchir pour relier ces deux aspects, cornistique et traditionnel : le cor des alpes ! Je dois au hasard de certaines rencontres mes premiers sons sur cet instrument, il y a dix ans de ça aujourd'hui. Je salue particulièrement le travail effectué avec les « Briançonneurs » et les événements forts vécus avec leur équipe ! Particulièrement séduite par la qualité de timbre, ainsi que par la beauté esthétique de l'instrument, j'ai fait l'acquisition d'un puis plusieurs instruments.

Aujourd'hui, je suis corniste « classique », professeur dans un conservatoire, mais ma pratique musicale s'élargit vers les musiques traditionnelles et ethniques, du cor des alpes aux conques, du didjeridu aux cornes de koudous. Nous avons formé avec d'autres cornistes sensibilisés à une pratique plus large et plus diversifiée de nos instruments, un ensemble de cors où le mot « pluriel » a tout son sens.

Pour ma part, je participe à de nombreuses manifestations autour du cor des alpes, émissions de télévision, discographie ou stages de découverte et/ou de perfectionnement. Quelles sont les possibilités de jeu offertes par l'instrument ?

MC : Comme pour tout instrument de musique, les possibilités de jeu sont directement liées aux qualités techniques de l'instrumentiste. A ce sujet, il faut bien dire qu'en dehors de l'aspect sympathique et spectaculaire du premier contact le cor des Alpes n'est pas un instrument facile et qu'il demande un travail régulier et constant pour aborder un répertoire qui sorte un tant soi peu de la routine.

NP : A priori, l'instrument paraît limité. La tessiture est restreinte. La "gamme harmonique" limite le nombre de notes. La tonalité unique (FA ou FA dièse) restreint encore les possibilités de jeux. Il faut donc faire preuve de créativité pour utiliser l'instrument de manière complète. Avec un peu de technique, on parvient à avoir un chromatisme dans le grave. Le Cor des Alpes se marie également très bien avec d'autres instruments de la famille des cuivres. Certains utilisent les techniques de doubles sons. Pour ma part, j'utilise parfois le Cor des Alpes avec un traitement électronique en direct, notamment au sein de l'Ensemble Phaeton Dernière Danse.

BG : Le cor des alpes, comme beaucoup de cors « naturels » issus d'autres cultures est une trompe « primitive et archaïque » limitée aux sons harmoniques non tempérés. Les lois physiques de la propagation des sons dans l'air définissent une série de notes « résonnantes » appelée série harmonique. On peut percevoir certaines de ces notes en écoutant siffler le vent dans les arbres ou en faisant tournoyer un tuyau au-dessus de sa tête. Le cor des alpes étant un simple « tube » sans modification de trous, clefs ou autres pistons ne peut qu'obéir à ces lois physiques de résonance des sons. Le cor des alpes produit une série de 16 notes réparties sur 4 octaves. Ces notes sont dites « non tempérées » parce qu'elles n'obéissent pas à un « lissage » opéré de manière totalement théorique par la musique classique occidentale à l'époque baroque et qui définit très précisément les écarts existant entre chacune des notes de la gamme. Existe-t-il des répertoires traditionnels pour le Cor des Alpes ?

MC : Le répertoire traditionnel est énorme grâce à la Suisse qui a su recueillir les airs de base du passé. Il y a en Suisse des éditeurs spécialisés. Le catalogue est inépuisable puisque des compositeurs actuels tels que H. J. Somner créent et éditent actuellement des œuvres pour cet instrument, et il n'est pas le seul !

NP : La plupart des ensembles de sonneurs jouent sous la forme d'un trio ; ce qui paraît le type de formation le plus approprié. On connaît très peu de choses, en définitive, sur le répertoire "traditionnel" du Cor des Alpes. En fait, la plupart des pièces jouées actuellement sont des compositions du XXème siècle. Mis à part quelques inévitables "Ranz des vaches" (qui sont des adaptations d'airs chantés), on dispose de très faibles informations sur le répertoire traditionnel. N'oublions pas qu'à l'origine, l'instrument est un outil de communication et de travail... Chaque sonneur devait avoir une ligne mélodique propre (un "Ruff"), qui lui servait à communiquer... Mais à ma connaissance, aucune de ces mélodies n'a pu être collectée...

BG : Depuis le Moyen-Age, l'Europe centrale connaît, en plus des cornes évidées ou des os préhistoriques, des « cornes » de bergers en bois. Ces instruments de longueur variable et de formes particulières suivant les régions ou les essences utilisées pour leur fabrication sont attestés en Suisse et dans les Balkans dès le milieu du XVIe siècle. Plus tard, on trouvera des instruments qui leur ressemblent comme des jumeaux dans tout le domaine alpin européen, en Europe du Nord et même dans de nombreux autres pays du monde (le dingolo des pygmées d'Afrique centrale, les trudruca des Andes chiliennes, les ragdung, kangdung du Tibet, le ligawa de Pologne ou les cornes de koudous d'Afrique du sud). Très vite, le cor ne s'est plus limité à ses simples attributions de moyen acoustique de signalisation et d'identification, pour gagner une place privilégiée dans la musique populaire ; dans de nombreuses communautés, il représentait le seul instrument mélodique présent. Le cor des alpes accompagne alors toutes les célébrations qui émaillent la vie des communautés rurales, fêtes religieuses ou profanes, événements heureux ou malheureux de chaque communauté.

Le répertoire ne s'écrit que très peu, mais se transmet par tradition orale de sonneur à sonneur. Néanmoins, certains musicologues s'intéresseront très vite à ces répertoires et à leur consignation écrite, Michael PRAETORIUS cite ces répertoires dès 1619 et parle de « ces suisses qui parcourent les villes et cherchent leur subsistance en jouant du cor des alpes ».

Aujourd'hui, de nombreux sonneurs ou musicologues s'efforcent de consigner, de rétablir et de retrouver ces répertoires traditionnels considérables. La pratique du cor des alpes est cultivée aujourd'hui principalement en Suisse et dans les régions alentour. Malheureusement, cette pratique évolue parfois vers un folklore commercial de carte postale.

En France, la pratique du cor des alpes se cantonne principalement aux régions alpines ; néanmoins, de nombreuses initiatives plus sporadiques émaillent la vie musicale de l'hexagone. Les sonneurs traditionnels sont nombreux dans notre région et s'organisent autour de formations à géométrie variable. De nombreuses rencontres de sonneurs ont lieu chaque année et permettent à ces musiciens d'échanger répertoires, découvertes instrumentales, données techniques, anecdotes, histoire et convivialité. Le cor des Alpes semble être présent dans de nombreuses esthétiques musicales. On l'utilise dans des répertoires classiques, en musique contemporaine ou expérimentale, aussi bien que dans les musiques traditionnelles. Comment expliquez-vous cela ?

MC : Je ne peux parler ici que de mon expérience personnelle. Je joue des pièces de Jean Daetwealer, compositeur suisse qui met en œuvre le cor avec la flûte, l'orgue ou l'orchestre. Je pense que l'auditeur après le moment de surprise dû à la nouveauté est sensible au timbre profond et doux qui se dégage de cet instrument pourtant primitif. Je crois que c'est là que se produit le déclic qui accroche l'oreille : l'alliage de la rusticité matérielle et de la poésie musicale.

NP : Si son origine est alpine, son "aire de jeu" dépasse aujourd'hui l'Arc Alpin. Il est considéré aujourd'hui comme un instrument à part entière par les sonneurs qui l'utilisent. C'est grâce à des musiciens comme Josef Molnar, Vinko Glogobar, et des compositeurs comme Jean Deatwealer, que l'instrument est sorti de son "cliché carte postale". Il faut rappeler également que beaucoup de musiciens de formation classique ou jazz viennent vers cet instrument pour sa sonorité particulière. Parmi les expériences musicales les plus marquantes de l'utilisation du cor, il est indispensable de citer le duo Stimmhorn, l'ensemble Mytha, et le quatuor Hornroh. BG : Il est vrai que l'on retrouve aujourd'hui le cor des alpes dans tous les répertoires.

Ces « mélanges des genres » un peu anecdotiques ne datent pas d'aujourd'hui, de nombreux compositeurs ont aimé utiliser le cor des alpes dans un genre musical loin de ses origines. Notons par exemple Léopold MOZART avec une symphonie pastorale pour 2 violons, alto et basse avec un cor des Alpes en sol. Johannes BRAHMS lui « emprunte » un des thèmes les plus célèbres de ses symphonies, Richard STRAUSS lui permet de gagner l'orchestre symphonique et la noblesse des salles de concert...

Aujourd'hui, peut être pour se chercher un second souffle, peut-être parce que la musique, sa diffusion, son enseignement, et ses pratiques sont de moins en moins « cloisonnées », la tentation est grande d'emprunter aux uns pour enrichir les autres, le cor des alpes n'échappe pas à ce « brassage » universel, son timbre si riche et si particulier, ses séries de notes aux couleurs si chaudes, son « fa » si réputé, et sa plastique d'une esthétique si spectaculaire lui confèrent un attrait qui séduit les compositeurs de toute sorte de musiques. Qu'en est-il de la pratique actuelle de l'instrument en France et dans les pays frontaliers (nombre de pratiquants, zones géographiques couvertes, etc.) ?

MC : Il y a peu de groupes actuellement en France. La plupart sont dans les Alpes et M. Perrillat doit les connaître mieux que moi. Le groupe des Briançonneurs de Briançon est bien connu. L'Alsace a certainement des groupes grâce à l'activité de fabrication de M. Lamay à Colmar, mais je n'ai pas leurs identités. Un quatuor existe au sein de l'Opéra de Lyon et d'une manière générale tous les cornistes professionnels pratiquent plus ou moins le cor des Alpes.

NP : En France, la pratique du cor des Alpes se développe fortement depuis quelques années. En Suisse, il existe la Fédération des yodleurs, qui regroupe plusieurs milliers de sonneurs.

BG : Il m'est difficile d'évaluer le nombre de sonneurs en région Rhône-Alpes, je dirais que quelques 8 à 10 ensembles constitués regroupent une petite cinquantaine de sonneurs réguliers. A noter également le véritable intérêt que suscite aujourd'hui le cor des alpes au sein des classes de cor de nos conservatoires, tous mes collègues enseignants s'intéressent peu ou prou à cet instrument et sensibilisent leurs élèves, ce qui est de bonne augure pour la pérennisation de la pratique de cet instrument. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur l'évolution de la fabrication de l'instrument ?

MC : La fabrication artisanale telle qu'elle se pratique aujourd'hui en France ne devrait pas beaucoup évoluer compte-tenu d'un marché somme toute limité. Je signale M. Michel Vanon installé à Saint Forgeux, près de Tarare, qui fabrique des instruments de très haute qualité. Des fabrications en fibre de verre ou en fibre de carbone sont apparues récemment avec des avantages de poids et d'encombrement pour les modèles à emboîtement multiple. Mais je pense que le bois (parole de menuisier) avec son aspect traditionnel a encore de beaux jours devant lui.

NP : La plupart des instruments fabriqués aujourd'hui sont de bonne facture. Les facteurs de cors travaillent avec des bois sélectionnés, et les problèmes de joins sont résolus. Le choix de l'embouchure est primordial, autant que le choix du cor. Si l'on joue à plusieurs, il est préférable de sonner sur des cors provenant du même facteur, pour des questions de justesse. Mais rappelons que ce n'est pas l'instrument qui fait le musicien... Les cors en carbone offrent des possibilités nouvelles, qui restent encore à explorer. De nouvelles factures font leur apparition : les alperidoo et autres tubes sonores en bois, qui sont des commandes d'ensembles musicaux pour des utilisations particulières. Evoquer le cor des Alpes, c'est aussi parler du Büchel, son "petit frère". Il est aussi important de mettre l'instrument en rapport avec les "Zaüerli", chantés par les armaillis.

BG : D'une fabrication purement artisanale et traditionnelle, le cor des alpes n'échappe pas aujourd'hui à une semi-industrialisation de ses procédés de fabrication. Les facteurs artisanaux plus souvent ébénistes ou menuisiers que facteurs instrumentaux appliquaient à leurs gabarits des dimensions particulières, des procédés de fabrication propres, une signature esthétique singulière.

Aujourd'hui on peut craindre (à mon sens) une véritable « standardisation » de la fabrication de cet instrument autour de quelques facteurs seulement, mus par une dynamique plus commerciale qu'artistique, de recherches - certes honorables et efficaces en terme de qualité de son, de finition de l'instrument, de justesse et d'homogénéité - mais certainement fort dommageables à la diversité, à la richesse et à l'authenticité due à l'histoire propre de cet instrument.

De façon plus expérimentale, on peut noter quelques essais d'instruments totalement synthétiques en fibres plastiques ou en fibres de carbone, ceux que j'ai pu essayer étaient assez peu satisfaisants d'un point de vue sonore, je ne parle pas de leur aspect esthétique résolument (euh...) « contemporain ». Seul leur encombrement réduit dû à leurs propriétés multi-emboîtables, leurs qualités « tous terrains » et « tous temps » paraissent vraiment séduisants. Qu'est-ce qui à votre avis, peut attirer de nouveaux pratiquants vers cet instrument ?

MC : Dans notre région lyonnaise où la tradition alpine du cor n'existe pas, l'instrument est perçu comme une curiosité étrangère. Je pense qu'il faut le faire connaître en profitant de cette curiosité, mais en dépassant cet aspect purement rétro ou folklorique pour mettre en avant les qualités musicales. Par ailleurs, il existe tout un répertoire qui permet d'associer au cor des formations telles qu'orchestre d'harmonie, orchestre symphonique ou orgue, ce qui peut donner des occasions de toucher un nouveau public.

NP : De plus en plus de professeurs de cor d'harmonie font l'acquisition d'un cor des Alpes pour leur classe, dans les écoles de musique. C'est à mon avis un bon moyen de développer la pratique de l'instrument.

Je déconseille à des débutants de commencer directement par le Cor des Alpes. N'oublions pas que cet instrument reste très difficile à maîtriser. Croire que l'on peut faire l'apprentissage du Cor des Alpes en quelques heures est une fausse idée. Je conseille aux adultes, et surtout aux enfants, de commencer par l'apprentissage d'un instrument de la famille des cuivres, le cor d'harmonie en particulier. Une fois les techniques de base acquises (respiration, émission de l'air, différentes sortes d'attaques, justesse, souplesse), on peut alors aborder le Cor des Alpes. Cela a aussi l'avantage de former des musiciens complets.

Mais ce qui peut aussi attirer de nouveaux pratiquants vers cet instrument, c'est l'utilisation du cor des Alpes dans des formes d'expressions très différentes. BG : A mon avis plusieurs facteurs peuvent amener de nouveaux amoureux de cet instrument. Je parlais plus haut de l'initiation dispensée aujourd'hui dans les classes de cors de nos écoles de musique et de nos conservatoires, ceci peut bien sûr susciter de nombreuses vocations de sonneurs qui, outre leurs grandes qualités instrumentales et techniques, devront se montrer curieux de l'histoire et des spécificités de l'instrument. La recherche d'une certaine authenticité, la redécouverte de répertoires et instruments traditionnels seront certainement moteurs d'un nouvel intérêt vers le cor des alpes, ces nouveaux sonneurs devront trouver des structures d'initiation et d'enseignement encore trop rares aujourd'hui.

Quoi qu'il en soit, une pratique de qualité, diversifiée, nombreuse, authentique ou plus inventive devra passer par des échanges, des rencontres entre des sonneurs aguerris, des cornistes techniquement plus « affutés » mais moins au fait du répertoire de l'instrument, et des nouveaux venus motivés, demandeurs mais vierges de toutes connaissance technique, instrumentale ou musicologique. Bernadette Genestier, vous êtes l'animatrice du stage de cor des Alpes organisé par le CMTRA en octobre 2003, pouvez-vous nous détailler le déroulement du stage ?

BG : Ce stage s'articulera autour de la découverte et l'initiation au cor des alpes d'une part, et au perfectionnement technique et instrumental d'autre part. Ce qui veut dire que ce stage s'adresse tout autant à des personnes vierges de toute pratique de l'instrument, nous serons en mesure de mettre à leur disposition des instruments, qu'à des sonneurs aguerris désireux de se perfectionner leur technique instrumentale, d'échanger des répertoires, de découvrir des écritures et des genres musicaux tout à fait inhabituels. Propos recueillis par PDJ Quelques références discographiques :

Musique traditionnelle :

SWISS-ALPHORN SHOW aux éditions Phonoplay ch-6000 Luzern

A la gloire du cor des alpes aux éditions Claves 3600-Thun

Zauberklang Alphorn aux editions Tell Record Musique inventive et contemporaine :

Alphorn Concertos (Mozart, Deatwyler, Farkas) par J. MOLNAR Coll : Discorsollion : 1010-Lausanne, 8 productions dans cette même collection ...

Virtuoses Alphorn (Farkas, Rütti, Sommer ...) MSD Records CH-8001-ZÜRICH

Jean DAETWYLER : Concertos pour orgue, flûte, orchestre et Cor des Alpes : Editions Evasion N° ECD 92 214 Le must !

MYTHA : Horns 2 aux éditions Hat Hut Records CH-4106-Therwil Musique à tendance Jazz :

Vibraphone Spécial Project with the Brass Gang in Concert aux éditions Quoi de neuf docteur 75020 Paris

V.S.P. & the Brass Gang : Tonight's episode aux éditions Orkestra 67000 Strasbourg Pour info, envoyé par un internaute : l' orchestre V.S.P. est basé à Strasbourg, prochain CD : enregistrement en mars 04 avec entre autres Arkady Schilkloper grand spécialiste de l' alphorn. Pour toutes infos voir site du V S P orkestra :

[http://www.vsp-orkestra.com/->http://www.vsp-orkestra.com/], il y a des extraits de cds et des videos en concert de l' orchestre à voir et entendre Sitographie non exhaustive :

[http://www.lyoba.ch/culture/cor/->http://www.lyoba.ch/culture/cor/] Site du Quatuor suisse de cor des Alpes.

[http://www.sav.org/coralpes/->http://www.sav.org/coralpes/] Le site du groupe Cor Alpes

[http://www.stimmhorn.ch/->http://www.stimmhorn.ch/] Site du groupe suisse Stimmhorn

[http://www.mytha.ch/->http://www.mytha.ch/] Site du groupe Mytha

[http://www.voxalpina.com->http://www.voxalpina.com]

[http://www.cite-musique.fr->http://www.cite-musique.fr] Le site de la Cité de la Musique

[http://www.bnf.fr->http://www.bnf.fr] Le site de la Bibliothèque Nationale de France


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