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26. Jean-Luc Peilhon
Musicien, une manière de comprendre la monde.

J-L Peilhon, bien connu de la Lettre du CMTRA, court toujours les chemins avec son harmonica et ses clarinettes. Du blues au jazz contemporain, des musiques manouches aux musiques orientales, il poursuit sa quête de matériaux nouveaux et de vraies rencontres humaines. Son nécessaire, sa collecte hétéroclite, son bazar, c'est là qu'il trouve les ingrédients de sa fabrique. J-L Peilhon est avant tout un improvisateur - compositeur : « Je suis un emprunteur, je fouille, je cherche des choses étranges, je triture, je laisse macérer. » Avec ces mélanges aux saveurs épicées -modes, rythmes, harmonies, formes - il crée son univers musical. « L'essentiel est d'avoir quelque chose à dire et de trouver sa manière ». Issu d'une famille de musiciens, l'improvisation est déjà son terreau originel. C'est en improvisant qu'il recherche cet état de transe comme le font les Soufis par exemple : « Un truc qui nous dépasse et qui peut arriver une fois, de temps en temps, un moment de grâce partagé. Il doit exister une implication émotionnelle personnelle, quelque chose qui se dégage et qu'on a en commun. » J-L Peilhon a été marqué très tôt par le jazz, mais il se dit également influencé par les musiques balkaniques et turques. « Il existe un public nombreux aux oreilles ouvertes avec lequel on partage ce que l'on vit en jouant. » Actuellement de plus en plus d'artistes ne rentrent plus dans des cases bien étiquetées. « Dans les musiques traditionnelles et dans le jazz, c'est très fréquent, c'est un courant aux identités multiples, une philosophie d'ouverture au monde ». La recherche identitaire s'accomplit alors dans la démarche artistique même, non pas dans l'appartenance à telle ou telle origine. Avec des musiciens qui partagent cette ouverture, on s'y retrouve aussi sur le plan humain « La justesse du propos et la générosité qui s'appuient sur la maîtrise artistique et instrumentale, tout est là ! Il y a une reconnaissance au-delà des a priori. Le jazz, comme beaucoup de musiques traditionnelles, est une musique savante et populaire. Les métriques et les grilles sont à la fois des sensations physiques et des constructions intellectuelles qu'il est intéressant de s'approprier pour mieux les transformer. C'est un fondement important, je travaille d'une manière empirique et intuitive, quitte à épurer la matière au profit de la création. Je pars d'un onze temps, par exemple, ou d'un mode particulier, j'écris, j'improvise autour, j'écoute, j'analyse, je corrige, je fixe des cadres. » Le groupe aussi est un moteur essentiel de ce processus de création, « C'est ensemble que cela se passe. Il n'y a pas d'exécutants, il n'y a que des partenaires, il en est ainsi dans tous les groupes où je joue. » Pour lui encore, plus que l'instrument, c'est ce que raconte la musique qui importe « J'ai besoin de l'harmonica ET de la clarinette, parfois je chante aussi dedans : je suis un chanteur avec des prothèses !... Dans la technique instrumentale, quel que soit l'instrument, c'est la respiration qui compte. Même sur un piano, on sent bien les musiciens qui respirent.»

M.D.

Jean-Luc Peilhon a toujours de nombreux projets en cours : « Emoi d'abord » solo avec harmonicas, clarinettes et boucles, sur un répertoire tout neuf. « Connivences » avec A. Pollonni (contrebasse), F.Meyer(guitares) M. D. Mooken (percussions indiennes), avec l'A.R.F.I « Chang » concert de musiques et d'images en compagnie de M. Boiton et C. Rollet , « Dites 33 » entouré de J. Mereu, M. Boiton et B. Gousset, « Brouzouf » et « Frangins » ses Manoucheries de Gadjis en duo, trio et Quartet avec F. Meyer, O. Peilhon (saxophones), F. Balsano (guitares). Un deuxième album solo est en préparation avec A. Pollonni, F. Meyer et M.D Mooken et quelques autres invité(e)s : M.Boiton, J.Condat (bols chantants), TL. Truong (chant lyrique) etc. Enfin, pour aller jusqu'au bout de l'étape sonore, il a créé le « Studio Margotte » : un outil de travail réalisé pour ses propres enregistrements mais aussi ouvert à d'autres.




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